
____Le père de Matthew avait des pattes de lion à la place des pieds, sa mère avait des branchies, et ils ont tous les deux fui la ville moderne pour vivre sous terre au sein d'une communauté secrète, le Safe, où se retrouvent bêtes de foire, invalides et personnes capable de parler aux fantômes qui ont été rejetées par la société et qui se cachent au milieu des égouts et passages souterrains. Matthew a grandi là, il est responsable des légen- des de Safe et d'Ariel, une métamorphe traumatisée, la fille qu'il a recueillie, dont il est tombé amoureux – et qui ne cesse de s'enfuir.
____Mais le Safe n'est plus un lieu sûr : au cours de la nuit suivant une rencontre effrayante dans les égouts, Atticus, le fondateur de Safe est tué par la seule personne que le Safe a jamais exilé : Corner le cinglé, dont le putsch est appuyé par une armée d'ombres dérangées qui ne cessent de chuchoter.
____Matthew, Ariel et une poignée de comparses instables et infirmes sont les seuls qui parviennent à s'échapper vers la ville qui les a banni, cet endroit dangereux qu'il connaît sous le nom de Above. Même si le comportement d'Ariel est de plus en plus imprévisible et que le destin est contre eux, Matthew doit trouver un moyen de sauver le Safe de l'armée de Corner qui s'en est emparée. Mais alors que sa quête l'amène à traverser des asiles abandonnés et la lie de la misère des villes, Matthew découvre que les légendes auxquelles il avait voué sa vie ne sont pas vraies : l'invasion de Corner – et la terreur d'Ariel – sont ancrées dans une légende de Safe bien plus sombre et plus sanglante que ce qu'il avait jamais imaginé.
____Et même s'il parvient à sauver et son foyer, et Ariel, sa perte pourrait être bien réelle. ___________________________________(trad perso)
____Mais le Safe n'est plus un lieu sûr : au cours de la nuit suivant une rencontre effrayante dans les égouts, Atticus, le fondateur de Safe est tué par la seule personne que le Safe a jamais exilé : Corner le cinglé, dont le putsch est appuyé par une armée d'ombres dérangées qui ne cessent de chuchoter.
____Matthew, Ariel et une poignée de comparses instables et infirmes sont les seuls qui parviennent à s'échapper vers la ville qui les a banni, cet endroit dangereux qu'il connaît sous le nom de Above. Même si le comportement d'Ariel est de plus en plus imprévisible et que le destin est contre eux, Matthew doit trouver un moyen de sauver le Safe de l'armée de Corner qui s'en est emparée. Mais alors que sa quête l'amène à traverser des asiles abandonnés et la lie de la misère des villes, Matthew découvre que les légendes auxquelles il avait voué sa vie ne sont pas vraies : l'invasion de Corner – et la terreur d'Ariel – sont ancrées dans une légende de Safe bien plus sombre et plus sanglante que ce qu'il avait jamais imaginé.
____Et même s'il parvient à sauver et son foyer, et Ariel, sa perte pourrait être bien réelle. ___________________________________(trad perso)
Lecture VO, pas de VF à ma connaissance
____Above, c'est le livre qui me fait me poser des questions sur ma « notation » qui est un mélange de mon ressenti et d'une valeur plus ou moins objective du livre (donc 3/5 peu autant être un livre sympathique que j'ai bien aimé, qu'un livre recherché que je n'ai pas aimé, d'où l'importance de la chronique après !). Mais Above, comment résumer ce que j'ai ressenti par des étoiles ? J'ai vraiment apprécié la lecture, mais ce n'est pas un livre que je relirai avec plaisir, c'est trop douloureux – j'y ai sûrement laissé des larmes iridescentes, moi aussi, avec mon fard à paupières nacré...
____Above est un livre à tendance lyrique, sans la recherche dans les mots car Matthew a un langage oral, avec des fautes, presque brut qui, en fait, donne toute sa beauté à la narration. On est au plus près des sentiments, rien n'est raffiné, c'est quasiment tel quel. D'ailleurs, la mise en abîme du conteur (Matthew est le conteur du Safe, le gardien des histoires de ses membres) est absolument parfaite dans le contexte, et je ne sais combien de choses j'ai trouvé aussi adaptées à cette histoire qui prend au c½ur tout en faisant réfléchir sur l'exclusion, la différence, l'humanité grâce à ces monstres humains... ses humains monstrueux, ses humains malades, ses humains tout court.
____L'histoire, c'est celle du Safe, je crois qu'on peut dire que c'est aussi celle du passage à l'âge adulte de Matthew, c'est difficile, violent, les autres termes que j'ai envie d'y associer sont douleur, sacrifice, apprentissage. Ce n'est pas une belle histoire, c'est une histoire forte dans laquelle on se perd, on veut croire aux raisons de Safe, tout en espérant que le monde n'est pas si horrible, mais l'est-il ? Que devons-nous faire, où est la vérité ? Avons-nous besoin de la vérité ? De quoi faut-il se souvenir alors ?
____On s'en pose des questions au fur et à mesure qu'on découvre l'histoire de Safe par le biais de celles de ses habitants, réfugiés : Atticus, Corner, qui m'ont brisé le c½ur, Ariel qui reste longtemps un mystère dont on apprend l'histoire petit à petit, à mots couverts, petite abeille terrifiée, malade, mais aussi Jack, Whisper et bien sûr Matthew... On n'apprend qu'une partie de leur vie, mais elles sont toutes différentes, toutes complètes d'une certaine façon, ce qui donne encore plus le sentiment que leur existence est réelle, aussi étrange soit-elle, même si on ne saurait vraiment se représenter les personnages car les descriptions physiques sont peu nombreuses. On se concentre plutôt sur les plis et replis des jupes de Whisper, la couleur des yeux et le bras d'Atticus, la lumière solaire d'Ariel... et c'est aussi ce qui fait la beauté du texte, d'ailleurs, avec la symbolique, les images frappantes, comme les ombres de Corner, autant de souvenirs douloureux qui font écho aux différentes histoires des réfugiés du Safe, tout aussi douloureuses.
____J'ai pleuré plusieurs fois, été frustrée par Ariel dont on n'apprend l'histoire que petit bout par petit bout, et par ses réactions, son retrait constant quand on voit Matthew s'escrimer à l'aider, la force de ses sentiments même si c'est toujours à demi mot, mais tout ce qu'il fait, son besoin de la chercher, de la retrouver parlent pour lui, c'est touchant désespérant.
____Sans même parler de Corner, sur qui je ne peux rien dire ou ce serait un beau spoiler.
____Above est un livre à tendance lyrique, sans la recherche dans les mots car Matthew a un langage oral, avec des fautes, presque brut qui, en fait, donne toute sa beauté à la narration. On est au plus près des sentiments, rien n'est raffiné, c'est quasiment tel quel. D'ailleurs, la mise en abîme du conteur (Matthew est le conteur du Safe, le gardien des histoires de ses membres) est absolument parfaite dans le contexte, et je ne sais combien de choses j'ai trouvé aussi adaptées à cette histoire qui prend au c½ur tout en faisant réfléchir sur l'exclusion, la différence, l'humanité grâce à ces monstres humains... ses humains monstrueux, ses humains malades, ses humains tout court.
____L'histoire, c'est celle du Safe, je crois qu'on peut dire que c'est aussi celle du passage à l'âge adulte de Matthew, c'est difficile, violent, les autres termes que j'ai envie d'y associer sont douleur, sacrifice, apprentissage. Ce n'est pas une belle histoire, c'est une histoire forte dans laquelle on se perd, on veut croire aux raisons de Safe, tout en espérant que le monde n'est pas si horrible, mais l'est-il ? Que devons-nous faire, où est la vérité ? Avons-nous besoin de la vérité ? De quoi faut-il se souvenir alors ?
____On s'en pose des questions au fur et à mesure qu'on découvre l'histoire de Safe par le biais de celles de ses habitants, réfugiés : Atticus, Corner, qui m'ont brisé le c½ur, Ariel qui reste longtemps un mystère dont on apprend l'histoire petit à petit, à mots couverts, petite abeille terrifiée, malade, mais aussi Jack, Whisper et bien sûr Matthew... On n'apprend qu'une partie de leur vie, mais elles sont toutes différentes, toutes complètes d'une certaine façon, ce qui donne encore plus le sentiment que leur existence est réelle, aussi étrange soit-elle, même si on ne saurait vraiment se représenter les personnages car les descriptions physiques sont peu nombreuses. On se concentre plutôt sur les plis et replis des jupes de Whisper, la couleur des yeux et le bras d'Atticus, la lumière solaire d'Ariel... et c'est aussi ce qui fait la beauté du texte, d'ailleurs, avec la symbolique, les images frappantes, comme les ombres de Corner, autant de souvenirs douloureux qui font écho aux différentes histoires des réfugiés du Safe, tout aussi douloureuses.
____J'ai pleuré plusieurs fois, été frustrée par Ariel dont on n'apprend l'histoire que petit bout par petit bout, et par ses réactions, son retrait constant quand on voit Matthew s'escrimer à l'aider, la force de ses sentiments même si c'est toujours à demi mot, mais tout ce qu'il fait, son besoin de la chercher, de la retrouver parlent pour lui, c'est touchant désespérant.
____Sans même parler de Corner, sur qui je ne peux rien dire ou ce serait un beau spoiler.
Iridescence.






I read that word in one of Atticus's thick old books once. When I went to Jack to ask what it meant, he held his hands out and the glowed so gentle I thought they might kiss the air, and since that day I wanted a place that was iridescent, that lit without burning. Being in love is sort of like that, when it's real. When it's true.
It's like that to watch Ariel smile.
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