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____L'histoire c'est celle de Weetzie Bat, jeune habitante de Los Angeles aux cheveux blonds décolorés et au style particulier dont la mère a été actrice et a épousé un scénariste qui a fini par rentrer à New York mais qui revient régulièrement voir sa fille...
____Premier chapitre : Weetzie rencontre Dirk au look aussi space que le sien, ils s'entendent tout de suite très bien. Fin du chapitre : mais en fait Dirk est gay. Ils restent amis, décident de partir à la recherche de « ducks » ensemble, c'est-à-dire des petits copains, sans trouver de mecs intéressants. Après quelque temps, la grand-mère de Dirk offre à Weetzie une vieille lampe que cette dernière frotte et pouf un génie en sort ! Les trois v½ux de Weetzie ? Une maison pour elle et Dirk, un duck pour son Dirk et un My Secret Agent Lover pour elle (un amoureux quoi).
____Le lendemain, la grand-mère de Dirk meurt, ils récupèrent sa maison. Quelque temps après Dirk rencontre un surfer prénommé Duck (je vous épargne la mention des « love sounds » à côté de la chambre de Weetzie ? lol) puis Weetzie rencontre un type qui s'appelle « My Secret Agent Lover » et ça finit en amour fou... Jusqu'à ce que Weetzie veuille un bébé. MSAL (c'est plus court) ne veut pas car il trouve le monde trop affreux.
____Mais Dirk et Duck proposent à Weetzie de faire un bébé avec elle, mais barrés comme ils sont, en fait la Weetzie va coucher avec les trois (je vous épargne la super scène où Weetzie se retrouve dans la chambre des homos ?) mais quand mamz'elle finit enceinte, MSAL quitte la maison. Dirk et Duck lui donnent l'affection dont elle a besoin, ils n'ont pas envie d'avoir un bébé triste...

____Ou presque car il s'avère peu de temps après que MSAL a fait un bébé avec une sorcière ou plutôt une adepte du vaudou pendant ses errances qui l'ont améné dans des endroits pas très recommandables, je pense. Mais comme MSAL veut bien d'un bébé qui n'est peut-être pas le sien (Cherokee) et puisque ce bébé "Witch Baby" est le sien, Weetzie veut bien qu'ils gardent Witch Baby.
____Mais ce n'est toujours pas fini car après quelque temps, Weetzie s'ennuie de son père et va le voir avec sa fille, pour la dernière fois car après son départ son père va prendre des pilules et faire un rêve mais celui-ci est son tout dernier rêve. (Non, je ne crois pas qu'il se suicide, hein). Et c'est là que j'ai le mieux perçu le pouvoir évocateur de l'écriture de Francesca Lia Block, j'avais le coeur tellement serré... et ça ne s'est pas arrête là.
____Car ensuite c'est au tour de Duck de se sentir mal dans le monde après la mort de l'un de ses amis, Bam-Bam, il fuit la maison mais Dirk le retrouve à San Francisco (ça ne vous fait pas penser à Harvey Milk ?) et Duck lui explique alors qu'il n'en peut plus de ce monde où l'amour est aussi mêlé à la maladie et là je pense qu'il parle du SIDA. Mais comme Weetzie le conclue finalement, tant qu'ils s'aiment tous les 6, qu'ils forment une famille, ils peuvent être heureux.
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____C'est spécial, n'est-ce pas ? Et encore, je ne vous ai pas parlé du style ! Il y a très peu de dialogue, une quinzaine de lignes peut-être. On survole un peu toute l'histoire et les descriptions sont assez euh, probablement post-modernes, évocatrices comme je le disais plus tôt :
____“He kissed her. A kiss about apple pie à la mode with the vanilla creaminess melting in the pie heat. A kiss about chocolate, when you haven't eaten chocolate in a year. A kiss about palm trees speeding by, trailing pink clouds when you drive down the Strip sizzling with champagne. A kiss about spotlights fanning the sky and the swollen sea spilling like tears all over your legs.”
Moi, je sens que je vais m'acheter la suite...
ray--0f-light, Posté le vendredi 08 octobre 2010 07:53
T'as un deuxième blog ? Je savais pas ! Je croyais que tu étais quelqu'un d'autre ^^ En tout cas, tout aussi beau que l'autre