
_____L'identité de Lily est un secret qu'elle ne peut révéler puisqu'elle n'est pas qu'une sirène – c'est la princesse de Thalassinia. Quand Lily apprend trois ans plus tôt qu'en réalité sa mère était humaine, elle se rend finalement compte qu'elle ne se sent pas tout à fait chez elle à Thalassinia, alors elle vit sur terre et va au lycée de Seaview depuis ce temps, en espérant trouver le lieu qui lui correspond. Bien sûr, sur terre, il y a quelques inconvénients – comme son odieux voisin le motard Quince Fletcher – mais il y a aussi un avantage conséquent : Brody. L'ennui c'est que chez les sirènes, sortir avec quelqu'un ne se prend pas à la légère – quand elles se « lient, » c'est pour la vie.
_____Lorsque la tentative de Lily pour gagner l'amour de Brody mène à une histoire de méprise de la taille d'un tsunami, elle est partie pour un raz de marée émotionnel et en moins de temps qu'il ne lui en faut pour battre de l'aileron, elle se rend compte qu'on ne vogue pas sur la route vers le heureux pour toujours aussi facilement qu'on avait prévu.
_____L'histoire ne va probablement pas me marquer mais c'était une lecture, très sympa, drôle et vachement mignonne, surtout quand on se rend compte que Quince a lui aussi un gros faible pour quelqu'un mais que cette dernière ne s'en aperçoit pas du tout. C'est un peu trop chaste peut-être, avec Lily qui parle de sa poitrine en qualifiant ses seins de « cha-chas » et qui nous explique que les hauts de maillot de bain ont bien été inventés pour une raison, sous les mers.
_____Mais Quince est vraiment drôle dans son genre, le gars ne sait pas exprimer ses sentiments alors il passe son temps à embêter la fille qu'il aime bien... Lily est tout aussi attachante, elle est un peu à côté de la plaque, naïve, mais sans que cela soit agaçant. Et puis le monde est juste sympa, vivre sous les mers ça fait rêver, quand même.
_____Enfin ce qui m'a un peu ennuyée, c'est que la façon avec laquelle Lily force Quince à respirer, je l'emploie aussi dans mon histoire de sirènes, tout comme le fait que mes sirènes aiment les sushi – enfin, pas tous, parce que chez moi, ils ne mangent pas de sushi sous la mer, un peu de crédibilité, voulez-vous. (Mais, le côté un peu insensé de Forgive my Fins passe comme une lettre à la poste ! ^^)
_____Une suite est prévue : Fins are Forever, on peut trouver une petite réflexion de TLC sur les sirènes là, l'histoire de la couverture ici et les collages de l'auteure sur son site (car elle aime beaucoup les collages, jusqu'à dire que la tante de Lily est aux yeux de celle-ci un « scrapbook » de sa mère qu'elle n'a pas connue.)
Chrisrob, Posté le jeudi 29 juillet 2010 17:50
ça veut dire que tu n'es absolument pas contaminée par cette fièvre qui m'atteint encore!