______Petit tour sur la route en compagnie de la beat generation, On the road est un roman truffé de détails de la vie réelle de l'auteur, qui l'a écrit en trois semaines, sous benzédrine pour tenir le choc et sur rouleaux de papier pour éviter de perdre le fil de ses pensées en alimentant sa machine à écrire de feuilles...
______Bon, ça ne se lit pas avec trop de difficulté, on ne peine pas trop dans la lecture, on suit le narrateur dans ses pérégrinations d'un bout à l'autre de l'Amérique sans trop s'ennuyer mais je n'ai pas aimé parce que j'ai détesté le personnage de Dean Moriarty, ce type qu'idolâtre le narrateur. Il est inconstant, égoïste, il se fiche de tout, il est ridicule... C'est une sorte d'idole pour cette génération dont je ne fais pas partie, puisque qu'elle date de l'après seconde guerre mondiale.
______Je n'arrive franchement pas à me détacher du sentiment de dégoût que m'inspirent les protagonistes alors ce n'est pas moi qui vais vanter les mérites de ce bouquin, témoignage de l'époque. Ce livre ne m'a rien apporté, je l'ai lu avec un intérêt moindre, une indifférence quasi glaciale à l'égard de tous ces personnages plus perdus, imbus d'eux-mêmes les uns que les autres, voire un dégoût total pour le personnage de Dean qui à la fin du livre va malgré tout rester auprès de sa seconde femme et de ses deux filles – la seule chose bien qu'il va faire de toute l'histoire, car en plus de se servir des autres, il est deux fois divorcé, trois fois marié, et pour couronner le tout, attiré par les jeunes filles...
______C'était donc un livre que je devais lire pour le second semestre mais comme je n'avais plus grand-chose dans ma bibliothèque, je me suis lancée. Il ne faudra pas compter sur moi pour le relire, une fois est
_________________________________________-amplement suffisante !
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